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MARIANNE BLUE-CIMCSON

I • QUOI DE NEUF DOCTEUR?

ORIGINES: Espagnoles.
NATIONALITÉ: Américaine depuis très peu.
LIEU ET DATE DE NAISSANCE: Née le 13/02/1984, à Madrid.
EMPLOI: Photographe.

III • CONSULTATION

❖ elle est née en Espagne et a acquis la nationalité américaine en épousant un américain.
❖ mariée depuis trois ans à ce dernier, infidèle depuis deux ans.
❖ elle aime plaire aux hommes, les attirer dans son lit, mais elle ne tombe que rarement amoureuse. Obsédée par l'idée d'aller un jour vivre aux États-Unis, elle séduisit un américain pour obtenir la nationalité.
❖ est une grosse fumeuse, ne peut se séparer de son paquet de clopes.
❖ fut traitée dans cet hôpital pour des problèmes de fertilité. Aujourd'hui enceinte, il s'avère que le foetus risque de graves complications suite à la consommation régulière de cigarettes durant le début de sa grossesse. Mais Marianne ne veut rien entendre, et envoie méchamment promener tout les médecins qui tentent de la convaincre.
❖ Ayant couché avec plusieurs hommes, elle n'a aucune idée de qui est le père, et fait croire à son mari qu'il l'est.
❖ possède un chat persan blanc, nommé Russell, ou Bibi, ou la Bête, au choix.
❖ n'aime pas qu'on l'interrompe, pense avoir toujours raison et fait tout ce qui est en son possible pour défendre son opinion.
❖ a une peur bleue de toutes les petites bêtes volantes, des abeilles aux moucherons.
❖ elle déteste les docteurs, et pense que leur but dans la vie est de gâcher la sienne. Une façon un peu enfantine d'ignorer tout ses problèmes.
❖ insouciante, elle se comporte parfois comme une vraie gamine, sans songer aux conséquences de ses actes et à sa responsabilité dans l'affaire.

IV • L'ORDONNANCE

PSEUDO/PRENOM: Brianstorm.
GROUPE: : Patiente.
AVATAR: La parfaite Penélope Cruz I love you

COMMENTAIRE(S): ~~crotte~~ En quatre mots ? CE FORUM DÉCHIRE TOUT. only one who knows ♠ MARIANNE - 100% 689648

only one who knows ♠ MARIANNE - 100% Penelopecopie

mistake.

- Sais-tu que le coeur humain bat jusqu'à cent quarante pulsations par minute ? Marianne laissa échapper un petit gloussement étouffé et roula les yeux d'un air excédé. - Tais-toi, idiot. Elle posa son index sur ses lèvres en le réprimandant du regard, avant de l'embrasser longuement. Son corps s'arqua au dessus de lui, et ils roulèrent ensemble au bas du divan. - Tu es sûre qu'il travaille tard, aujourd'hui ? Il posa sur elle un regard inquiet, en caressant sa joue de sa main droite. - À vrai dire, je n'en sais rien, mais on s'en fiche non ? Ne me dis pas que tu as peur de lui ? dit elle très vite, sans lui laisser le temps de protester. - C'est un peu délicat, commença t-il. - C'est si excitant, tu veux dire. Je t'aime, Park. Et ce n'est pas mon mari qui se mettra entre nous. - C'est ton mari, quand même, et non un simple inconnu. Marianne éclata de rire, rejetant sa tête en arrière. Elle ferma les yeux et inspira une profonde bouffée d'air. Les rideaux pourpres du salon étaient tirés, et seuls quelques rayons du soleil traversaient les fenêtres, plongeant la pièce dans une douce atmosphère de pénombre étouffante. La jeune femme attacha ses longs cheveux noirs d'un mouvement machinal prompt, avant de se pencher vers son bien-aimé. - Je te préviens, dès qu'on a fini, je m'en vais. Lui semblait beaucoup moins à l'aise, et jetait des coups d'oeil anxieux autour d'eux. Marianne le regarda longuement, un sourire narquois sur les lèvres. - Qu'est ce qu'on attend dans ce cas ?

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- Madame, nous sommes dans un hôpital, ici, il est strictement défendu de fumer. Marianne fixait avec attention un point du mur, l'esprit ailleurs. Elle secoua la tête d'un air vague, le regard absent. - Pardon, vous dites ? demanda t-elle en expirant une grande bouffée de fumée à la tête du médecin. Celui-ci poussa un long soupir et se laissa lourdement tomber dans le fauteuil de l'autre côté du bureau. - Écoutez, Mrs Blue-Cimcson, vous êtes enceinte. Et éteignez cette cigarette tout de suite. Sa dernière parole laissa place à un long silence. Marianne continuait de hocher la tête machinalement, en regardant le mur bleu. Puis, d'un geste comme mécanique, elle appuya le bout de sa cigarette sur le bois poli du bureau, devant le regard effaré du médecin. - Enceinte, hein ? - Oui, Madame. Il semblait beaucoup moins aimable que lorsqu'elle était entrée dans le bureau. - Bon, si vous le dites. J'imagine que vous vous y connaissez un peu ? Le teint déjà grenat du médecin tourna au cramoisi. Il ajusta d'un geste impatient ses lunettes rondes sur son nez. - Vous serez suivi dans cette hôpital, commença t-il d'un ton qui montrait bien qu'il aurait préféré qu'elle parte loin d'ici. Bien entendu, il est strictement défendu de fumer durant votre grossesse, je... - Il est strictement défendu de fumer , singea Marianne d'une voix grossièrement aigu, dans une parfaite imitation de celle du médecin. Mais vous ne savez dire que ça, ma parole ! Je fume si je veux. Il la regarda longuement, les lèvres pincées, avant de répondre doucement : - En effet, c'est votre responsabilité, mais le foetus risquerait des complications. Et vous aussi, par ailleurs. La jeune femme leva les yeux au ciel. Elle n'aimait pas qu'on lui parle de responsabilité. Et encore moins de la sienne. Pendant ce temps, il continuait de la regarder. Pauvre enfant, songeait-il, elle serait sûrement une effroyable mère.

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- Je veux des fraises. - Hein ? Son mari se retourna vers elle, sa fourchette encore dans sa main droite. - Je suis enceinte, je veux des fraises, répondit Marianne, sur un ton qui laissait à entendre qu'il n'y avait rien de plus évident. - Mais chérie, il n'y a pas de fraises ici... - Va en acheter alors. Boudeuse, elle s'assit à côté de lui, sur le divan. - S'il te plaît ? Elle leva sa main et lui caressa tendrement la joue. Lui, semblait hésiter. Il peinait à quitter le confort de son plateau-télé, mais n'osait pas la décevoir. Il se leva finalement, bredouillant quelques paroles incompréhensibles. - C'est vrai ce que dises les docteurs ? demanda t-il du tac au tac, en attrapant ses clés. Que le bébé va très mal parce que tu as trop fumé ? Marianne croisa ses bras sur sa poitrine, en même temps énervée et tendue. Elle n'osait pas le regarder en face. - Bien sûr que non. Ils sont bêtes, c'est tout. Ils m'ont dit stérile. Et maintenant je suis enceinte, tu vois ? Ils ont un truc contre moi, c'est sûr. Je n'aurais pas d'autre chance d'avoir un bébé, et ils veulent me l'enlever. Foutus médecins, va.