GAIA • cherished dreams asleep.

BY CASTIELLS.
GAIA LOUISE FITZGERALD

I • QUOI DE NEUF DOCTEUR?

ORIGINES: Américaine, après tout lorsqu'on ne connait pas ses parents, c'est un peu le vide glacial.
NATIONALITÉ: Américaine.
LIEU ET DATE DE NAISSANCE: Vingt neuf décembre, Boston.
EMPLOI: Libraire.

III • CONSULTATION

Elle a été adoptée lorsqu'elle était gamine dans une famille unie - elle est victime d'un cancer (une maladie qui néanmoins l'a changer sur de nombreux points) - elle ingore que sa soeur est titulaire dans cet hopital - elle carbure au café et fume très peu de cigarettes - elle vit dans un appartement aux abords de la ville - est allergique aux fruits rouges - posséde un labrador couleur sable âgé de quatre mois - passe souvent sa main dans ses cheveux lorsqu'elle à une idée - se mord souvent la lèvre inférieure lorsqu'elle angoisse ou se sent gênée - passe la plupart de son temps à son travail soit la librairie - elle use souvent de son vélo plutot que de sa voiture - connait les répliques de Woody Allen sur le bout des doigts.

IV • L'ORDONNANCE

PSEUDO/PRENOM: blue bird.
GROUPE: : patient
AVATAR: kristen stewart.
COMMENTAIRE(S): le design est juste sublime et l'ensemble le demeure tout autant I love you

GAIA • cherished dreams asleep. Img-160039rel6o

BY TUMBLR.

II • C'EST GRAVE DOCTEUR?

Les rêves bordent nos sommeils comme la mer du nord borde les terres anciennes britanniques. Ils vous poursuivent durant toute la durée de votre existence, une existence que l’on ne choisit pas tous, même lorsque nous sommes enfants. Un terme censé révéler l’extrême innocence et ce dans sa plus grande et pure splendeur. Gamin, l’humain est certainement ce qu’il y a de plus appréciable, de plus vrai et de plus vivant. Il est le résultat d’une tendresse sans failles, ni mépris ; mais pour autant au fond de nous même, nous sommes tous désireux de grandir, de voler de nos propres ailes. Ne pas se morfondre dans la contemplation du jeu, dans l’habitude coutumière des limites, simplement grandir, s’épanouir puis vivre. Vous aurez toujours plusieurs choix. Certains préféreront se cantonner aux alentours d’une vie simpliste tirée par les ficelles de leurs caprices les plus improbables et les plus envieux, tandis que d’autres plus humble - voir complètement tourmentés et réalistes - se contenteront de poursuivre leur cycle de vie en focalisant leur esprit sur le souvenir. Un souvenir. Un nom. Un mot. Huit lettres. Une prononciation pour que tout et rien à la fois remonte en surface de notre conscience. Les vestiges du passé ne sont guère à négliger bien au contraire. Ils sont d’un grand pouvoir de guérison envers l’âme et d’un recourt jouissif pour aimer les anges qui ont consolidés notre chemin. Intrinsèquement l’imagination et le souvenir - en lui-même - sont liés. Bien sur, il en va toujours de soi tel un acte purement réel et véridique. L’imagination fructifie parfois le désir intérieur afin de faire une analepse dans l’antérieur et ce rien que pour ravir nos yeux de la vision d’un être cher ou bien encore pouvoir toucher de notre main la peau autrefois douce et parfumée de notre défunte mère. La puissance du monde illusoire demeure chimérique et éphémère. L’esprit tourné vers un monde imaginairement jovial, les yeux azuréens levés vers un plafond de douceur bleu, la muse s’adonnait à la tache complexe de l’activité qui consistait de rêver. Un mouvement de liberté devenu difficile pour elle. Elle se voyait allongée sur un par terre d’herbe moelleux et confortable, la pelouse épousait sans aucun problème les formes frêles de son corps . Bras croisés derrière la tête, Gaia tendait à revoir de nouveau la vision d‘une existence où sa maladie n‘avait pas sa place. Elle qui autrefois demeurait nonchalante, peu soucieuse, et complètement dérisoire s’interrogeait sur son changement de comportement si soudain. Un raisonnement qu’elle ne cessait de retourner et retourner dans son esprit contradictoire.

« Mademoiselle Fitzgerald … Mademoiselle ?! ». La voix claire et rauque de son médecin retentissait de nouveau dans ses oreilles, une voix cependant qui la ramena à la réalité sans trop tardé. La nouvelle n’était pas une illusion tirée de son conscient imaginatif et débordant. Soupirant avec une certaine lassitude qui cachait sa soudaine anxiété, la brune passa une main dans sa chevelure et reporta son regard sur le médecin qui suivait sa famille adoptive depuis plusieurs années consécutives. « Tout va bien Gaia ? ». Hochant rapidement et instinctivement la tête, elle se mordit la lèvre inférieure et répliqua d’une voix assurée plus ou moins. « J’avais l’esprit ailleurs, désolée. ». Tapotant sur un tas de dossiers déjà présent sur son bureau, le cinquantenaire la toisait d’un regard inquiet. « Je sais que cela est ta décision Gaia, mais je connais tes parents adoptifs depuis un bon nombre d’années déjà, et je pense que pour eux, tu devrais te faire hospitaliser pour en finir avec cette maladie. Tu es jeune et toute la vie devant toi … ». « Docteur Griffin … je sais que vous essayez de m’aider de votre mieux, mais pour le moment c’est compliqué … A vrai dire je n’ai même pas envie d’en parler à qui que se soit alors … ». Perdue demeurait certainement le terme plus appropriez à la situation actuelle, qu’elle soit mentale ou bien physique. Elle avait beau posséder le soutient positif et combattant de ses parents, un petit ami qu’elle fuyait mais qu’elle aimait beaucoup, rien pour le moment ne la ferait changer d’avis. Elle se leva du fauteuil où elle était assis quelques secondes plus tôt, saisit son sac bandoulière et remercia l’ami de la famille qui représentait pour le dernier espoir de cette dernière selon les dires de son paternel. « Merci encore. ». « De rien ma grande, de rien. ». Elle avait entendu ses dernières paroles et elles raisonnaient déjà pour un requiem de désespoir. Elle poussa la porte du cabinet médical et repris sa marche en direction de son véhicule, l’esprit tout obstrué par ses pensées tourmentés et honteuses. Son cellulaire vibra alors au fond de sa veste en cuir, elle l’attrapa tout à trac et retarda de décrocher l’appel lorsqu’elle eu conscience de l’identité de son expéditeur. Elle ne voulait pas lui parler de peur de devoir affronter d’énième responsabilités ou encore d’autres soucis s’y rapportant. Elle coupa son téléphone portable, le laissant choir au font de son sac, et poursuivit sa route vers un quotidien qu’elle voyait comme incertain pour le moment.