MERCY ☆ ain't that mr. mister on the radio stereo

FITZGERALD, MERCY HAZEN

I • QUOI DE NEUF DOCTEUR?

ORIGINES: Américaines. En réalité, elle ne connaît pas ses véritables origines puisqu’à part une vieille photo recouverte de poussière épaisse, Mercy ignore tout de ses parents biologiques.
NATIONALITÉ: Américaine. Ayant vécu à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, elle considère tout de même avoir vu le jour sur le territoire américain.
LIEU ET DATE DE NAISSANCE: Née à Boston, un jour gris de décembre.
EMPLOI: Titulaire en neurologie.

IV • L'ORDONNANCE

Spoiler:

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II • C'EST GRAVE DOCTEUR?

J’ai raté le train de ma vie. Il s’en est allé, m’oubliant sur le quai. Le goudron perforant mes sandales cuirassées, je ne parvenais à hurler quelques mots. Le train était parti, un passager manquant à l’intérieur. J’avais manqué le train de 00:00. Le train de ma vie. J’avais manqué celui qui me menait au pays des merveilles. Laissant une fumée derrière soi, le train continuait son chemin sur les rails abîmés. L’échappatoire de ma vie s’était lui-même échappé, me laissant comme unique souvenir les vagues effluves d’un parfum aux amandes. La brise matinale soufflait, entraînant avec elle des parcelles de mon propre être. En fait, il n’était plus le mien. Vulgaire corps qui avait été objet de tant de désirs. Traverser le pays à travers les âges. Pays d’illusions et de débauche. Et la mélodie discontinuait, enchaînant les la aigus et les sols majeurs. Des pas qui s’impatientent sur le sol glissant ; des feuilles mortes rougeâtres tombant des arbres prêts à porter leurs plus beaux bourgeons. Etait-ce ça, la vie ? L’ivresse de son corps, la volupté de sa propre vie ? J’ignorais tout de la vie ; je connaissais la débauche et les chimères. Mais les rêves ne sont que réalité imaginée. Et l’imagination n’est que rêve. La réalité est bien extérieure à mon monde. Je me dirigeai en direction du quai d’en face, mes pieds désormais nus pénétrant un peu plus dans chaque rail. La terre s’effritait sous mes pieds ; ne devenant plus que des grossiers gravillons attachants. Des notes musicales résonnant au sein de mon esprit, je traversais les continents, les pays et les cités alentours. Je traversais le monde au bord d’un paquebot, affrontant les flots de la vie. Un peu plus violentes à chaque fois, les vagues fouettaient mon visage pâle. Scrutant mes pas alignés, je ne devenais que l’ombre de moi-même. Si j’avais survécu à la débauche et aux chimères, pourquoi ne devrais-je pas survivre à ma propre mort ? La vague fut violente, farouche et frénétique, m’emportant avec elle dans sa danse éphémère.
« Elle est réveillée. » déclara un homme en blouse bleue. Une sorte de béret blanc était allègrement posé sur le sommet de son crâne, sous lequel luisaient de fines gouttelettes de sueur. Ses yeux, comparables à deux émeraudes, étaient constitués de mille et un cristaux scintillants. Ils clignaient à intervalles de temps réguliers mais ne semblaient pas apeurés ni effrayés. Mon corps était immobilisé, peut-être sous l’effet de l’once d’anesthésiant qui restait. L’homme posa lentement son scalpel, ne parvenant pas encore à bouger le moindre de ses membres sous l’effet du choc et demanda allègrement à l’anesthésiant de rajouter de la morphine. Mon corps se cambra, puis convulsa. Mon pouls s’accélérait, mon souffle était moindre. Mon état se dégradait d’une minute à l’autre et personne ne pouvait rien y faire. « On charge. » hurla le chirurgien, avant de compter jusqu’à trois maintes fois. Les chimères m’étaient revenues, propres à elles-mêmes. Elles étaient revenues avec un sourire moqueur, me menaçant de me hanter si jamais je parvenais à mourir. On dit que mourir est rapide, facile et agréable. On dit que la faucheuse vient nous prendre en douceur et nous mène jusqu’aux cieux lentement. Mais arrivée là-bas, le jugement dernier nous mènera à notre dernière destination. Les enfers ou le paradis. Je voudrais aller aux Enfers, pouvoir rencontrer tant de démons et pouvoir agir sur le mal. Pouvoir ressentir ce que bien d’autres criminels ont ressenti auparavant : le bien de faire du mal.

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WOODY PEPPER

III • CONSULTATION

Bien que Gaïa, sa jeune sœur, et Mercy soient nées avec quelques années de différence, elles sont le fruit d’un couple à problèmes qui a préféré les faire adopter que les élever. ☆ Mercy ignore les raisons du choix de ce couple. On lui a dit que la maman était trop jeune pour élever ses propres enfants. Pourquoi aurait-elle donc fait la même erreur deux fois ? ☆ Elle n’a vécu qu’une année avec sa sœur puis elles ont été séparées. ☆ Mercy est née dans une famille difficile, qui ne la laissait pas sortir et qui la maltraitait, oubliant très souvent de la nourrir. Ses parents adoptifs étaient par ailleurs des accros à la cocaïne. ☆ Elle a toujours été une fan de musique et sait jouer de la guitare – sèche ou électrique –, de la flûte et du piano. ☆ Elle a été renversée par un train, à l’âge de quinze ans, alors qu’elle fuguait de chez ses parents. ☆ De quinze à dix-huit ans, elle a loué une chambre d’hôtel et vivait seule par le biais de travaux dont elle est peu fière, aujourd’hui.

Notre forum va être une belle réussite j'en suis persuadée.
Et en plus ça m'aura permis de faire des belles rencontres.
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Je l'espère parce-qu'on a vraiment bien bossé, je suis fière de nous.
Et oui, j'ai fait de belles rencontres : toi, amilie. On forme le trio de choc.

HEY SOUL SISTER, I DON'T WANNA MISS A SINGLE THING YOU DO TONIIGHHTTT. MERCY ☆ ain't that mr. mister on the radio stereo 213569

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J'adore cette chanson.

» MERCY ♣ undisclosed desires