want your bad romance ♣ SKYE-JAGGER

SKYE-JAGGER WYNS

I • QUOI DE NEUF DOCTEUR?

III • CONSULTATION

Bien qu'elle soit strip-teaseuse, elle n'est pas pour autant une fille qui aime exiter les gens. Elle est douce, gentille, acceuillante et généreuse. Elle fait ce metier parce qu'il est bien payé et qu'il est nécessaire pour l'aider à vivre.
Elle ne montre pas facilement ses émotions, préfère tout garder pour elle. Elle fûme depuis ses dix-sept ans, et desire arrêter. Si on la cherche, elle n'hesite pas à insulter ou même se battre. Elle se laisse pas faire.
Elle aime bien se chouchouter, s'habiller pour qu'on la remarque et la complimente. Elle est bien foutue, le sait, et aime montrer ses jambes. Elle a une préférance pour les choses simples, pas trop flash.
Elle a remarqué à ses seize ans qu'il n'y avait pas que les garçons qui l'interessaient, mais que les filles c'est bien aussi. Une bisexuelle oui, mais ca ne repousse pas pour autant les gens autour d'elle.
Elle aime écrire, ca la libère. Mettez-lui un stylo, une feuille et de la musique, elle s'occupera facilement. Elle a beaucoup d'imagination et une très bonne syntaxe. C'est sa passion, sa façon d'être libre et heureuse un instant.

IV • L'ORDONNANCE

II • C'EST GRAVE DOCTEUR?

Je n'ai jamais été trop petite pour comprendre c'est toi qui est trop con pour expliquer.

Des rires, beaucoup de rires, un peu trop à mon gout. De la musique, sensuelle, gracieuse, douce. Des paroles, je n'en reconnais point les mots, j'écoute sans vraiment écouter, j'entend c'est tout. Je ne cherche pas à comprendre, pas la peine de perdre du temps à ça, la vie est déjà assez courte pour s'arrêter sur des choses sans importances. Sentez-vous ce parfum ? Ce parfum qui nous fait vivre le temps de le mettre sur le coup, qui nous planer tant l'odeur nous est agréable. Je n'aime pas ce parfum, je ne l'aime plus en réalité. Il m'est devenu bien trop banal, bien trop triste, et son odeur est devenue désagréable. Et l'autre parfum, le parfum de la poudre qu'on se met sur le visage, qui recouvre notre peau, qui ne nous enlève toute imperfection durant une soirée. Ces bruits de talons qu'on entend du couloir, qui se rapprochent, accompagnés de chaussures italiennes des plus cher. Une porte qui s'ouvre, je sursaute, regardant le miroir. Je me vois, dans les yeux cet air de petite fille que je suis encore. Derrière la star de la boite, la fille la plus belle, celle que tout le monde respecte, et le boss. Ils m'observent, je ne dis rien. Skye cherie. A partir d'aujourd'hui, c'est toi la star de la boite. Tu es tellement plus jolie et sensuelle que cette idiote ! Déclara le boss, ne montrant de la tête la star. Enfin l'ancienne, puis ce que maintenant c'était moi. Je n'y croyais pas, en moi un cri de victoire. J'acquiescais en baissant la tête, la porte claqua. Bonne chance Skye, tu en auras besoin ! Ajouta la femme, elle était belle, tellement plus que moi. Elle prépara ses affaires, mettant le peu qu'elle avait dans une valise de couleur rose. Attend ! Que s'est-il passé ? Dis-je en me levant brusquement, tenant le bras de la femme. Je la regardais, un regard doux et profond. Je ... J'ai couché avec le frère du boss ... Il n'a pas aimé, et je n'ai pas revu son frère. J'ai peur qu'il lui aie fait quelque chose ... Elle partit, me laissant planté au milieu de la pièce. Pleurant de toutes ses larmes, mon beau sourire, ma joie, mon cri de victoire interieur, tout avait dirparus en une fraction de seconde. Je ne voulais plus être la star, j'avais bien trop peur, même si rien ne le montrait. Mon metier c'était de retirer mes vêtements devant un public d'adulte bavant devant de jolies formes. Je suis strip-teaseuse, je n'en suis pas fière, mais je n'ai pas le choix. C'est bien payé, et je suis dans une merde infinie si je lache ce boulot. Ca paye mon loyer, ma nourriture et mes habits. Je préférais devenir la nouvelle star de la boite, que de me retrouver sans domicile et sans nourriture. C'était la joie ou la peine. C'était la vie, ou la mort.

Du côté positif, mourir est une des rares choses que l'on puisse faire aussi bien couché que debout.

Je mettais mes chaussures noires à talon, doucement, essayant de retenir mes larmes. Depuis l'age de quatorze ans, j'avais décidé de ne plus jamais pleurer, même lors des pires moments, de garder la tête haute. L'homme de ma vie, enfin l'homme que je croyais être celui de ma vie, m'avais largué pour une autre fille, bien plus belle que moi, et bien plus maigre. Faut dire qu'à cet age, je faisais quatre-vingt kilos, et oui j'ai bien prrdu avec le temps. J'ai pleuré pendant tout une semaine, et le dernier jour j'ai décidé que c'était la dernière fois. Et je ne pensais vraiment pas que je tiendrais aussi longtemps, aujourd'hui j'ai vingt-quatre ans, et j'ai pas pleuré depuis. Mais aujourd'hui tout est different. J'ai perdu une part de moi-même, ma mère. Celle qui m'a fait, qui m'a élevé, et même si elle n'était pas fière de ce qu'est devenue sa fille, elle a toujours été là pour m'encourager. C'était mon model, si belle, si gentille, si parfaite. Toute ma vie j'ai voulu lui ressembler, et aujourd'hui je ne peux même pas lui dire à quel point elle comptait pour moi. Elle était atteinte de la maladie de Parkinson, une maladie qui s'attaque au cerveau, qui te rend folle, car c'était le cas de le dire, ma mère était devenue folle de cette maladie. Elle a donc mit fin à ses jours, une balle dans la tête. Façon rapide et sur de se suicider, et ça me détruit. Qu'il n'y ai pas encore de traitement pour cette maladie. Je pris mon manteau, demandant un taxi dans la rue. J'avais rendez-vous à l'hopital. Je n'allais pas à l'enterrement, je n'aurais jamais tenu, avec tout ces gens tristes pour toi. J'aurais craqué. Mademoiselle Wyns ? Demanda un medecin assez jeune, grand avec un sourire. Je me levais de la chaise où j'étais installée depuis une dizaine de minutes. Elle même. Dis-je en tendant la main au docteur. Il me tendit la sienne, et me fit entrer dans son bureau baissant la tête. Je savais ce que cela annoncé. Une mauvaise nouvelle, une terrible même. Asseyez-vous, je vous en pris. Je fis ce qu'il me demanda, otant mes boutons. Un dossier à la main, il ne me regardait pas dans les yeux. Cela se voyait qu'il n'avait pas l'habitude. J'ai eu les résultats aux examens de la dernière fois. Me dit-il d'une petite voix, il prit un peu d'assurance et respira un grand coup. Alors ? Demandais-je calmement, alors qu'en réalité j'étais totalement paniqué, que j'avais juste envie de partir en courant, de fuir ce monde. Je sais. Je ne suis ma sotte, j'imagine que j'ai quelque chose de plus ou moins grave pour que vous soyez comme ça. Il me regarda enfin, respira encore une fois. On a découvert que vous aviez une maladie grave, qui s'attaque au cerveau et n'apparait qu'entre quarante-cinq et quatre-vingt-dix ans ... La maladie de Parkinson ... Dis-je sans hesitations, sure et certaine que je portais la même maladie que ma mère. C'était donc génétique cette merde, et j'allais creuver sans avoir fait une vie. Car je ne voulais pas, pas me faire une famille, laissant mes enfants sans mère car celle-ci s'est suicidé, souffrant bien trop. En effet, mais comment le savez-vous ? On enterre ma mère cette après-midi. Elle avait cette maladie, et s'est suicidé avant de mourir seule ... Finis-je en fondant en larme. Je n'avais pas pleuré depuis mes quatorze ans, mais là c'était trop. Je voulais un avenir et une famille, je voulais tout ça, mais je ne pouvais pas car une putain de maladie m'en empecherait. Je pleurais alors, rejetant les larmes que je n'aie pas écoulé de toutes ces années. J'étais vouée à ça, mourir de la maladie de Parkinson ...