THALIE ROSE NIELSON
I • QUOI DE NEUF DOCTEUR?
ORIGINES: mère française, père américain
NATIONALITÉ: Américaine
LIEU ET DATE DE NAISSANCE: Boston, 14 février 1988
EMPLOI: étudiante en dessin
II • C'EST GRAVE DOCTEUR?
Souriez...demain ce sera pireBlanc. Trop blanc. Les murs, le lit, les draps, jusqu’aux lampes et les radiateurs. Même l’odeur était insupportable. Malgré mon esprit embrumé, je ne mis pas longtemps à deviner où je me trouvais. L’hôpital. Je les reconnaissais facilement. Ils se ressemblaient tous : blanc, froid, neutre. Paradoxalement cela semblait assez calme alors que la mort y survenait souvent et la maladie y était omniprésente. Clignant doucement des paupières, mon environnement me parut plus clairement. Je me redressais lentement et péniblement sur mes coudes endoloris. J’étais seule dans la chambre. On m’avais enfilé un de ces vêtements informes que l’on donnait aux patients des hôpitaux. Je passais une main sur mon front et vis qu’on m’avait fait une perfusion. Mes souvenirs étaient confus et s’entremêlaient. Comment avais-je atterrir ici ? Me concentrant un peu plus, cela commençait à se remettre en ordre dans ma tête. Mais un horrible mal de crâne fit irruption alors j’arrêtais immédiatement, me rallongeant dans le lit.
J’ai dû m’endormir, car il faisait jour à présent, un rayon de soleil passant par la fenêtre finissait sa course sur mon visage. Le mal de tête était passé et ma tête moins confuse. Je me rappelais maintenant. Je me rappelais de tout. Les images me revenaient comme des flash dans ma tête.
Drake une bouteille à la main. Le salon qui tanguait. Une violente douleur au bras. Par réflexe je baissai les yeux sur mon bras. Un énorme hématome l’ornait à présent.
Drake qui ne marchait pas droit, me disant des choses incompréhensibles et qui s’énervait. La bouteille m’arrivant sur l’autre bras. Mon regard passa automatiquement à mon autre bras, où on pouvait voir un bandage à présent. Je grimaçais. Les souvenirs continuèrent à affluer sans que je puisse les repousser au fin fond de mon esprit. Je revoyais Drake se rapprochant de moi, me saisissant par la taille et tentant de m’embrasser. J’avais essayé de le repousser, je ne voulais pas qu’il aille plus loin, pas quand il était dans cet état-là. Évidemment, il s’était énervé et était devenu violent. Alors que je me débattais, il s’énervait de plus en plus. Le reste était flou, je me souvenais juste d’une violente douleur au ventre et une autre au visage et derrière la tête. Après, le trou noir. Relevant un peu la tête de l‘oreiller, j’y passais ma main derrière. Je sentis des fils. J’avais dû me cogner contre quelque chose et perdre connaissance. Drake avait dû paniqué et, malgré l’alcool dans son sang, avait appelé les pompiers. Ce qui expliquerait ma présence ici. Je soulevais la couverture et remontais le vêtement que j’avais pour découvrir mon ventre. Plusieurs bleus le couvraient. Je me rallongeais et soupirais, retenant mes larmes. Dans quel état étais-je ?
La porte s’ouvrit et cela me fit sursauter. Je me redressais sur mes coudes et vit un homme d’une quarantaine d’années, les cheveux grisonnants, des petites lunettes lui donnant sévère et une blouse blanche rentrer. Il se disait médecin et c’était lui qui m’avait apparemment examinée. Je lui demandais comment j’étais arrivée ici et il confirma mon hypothèse en m’apprenant que quelqu’un avait appelé les pompiers. Ils allaient encore me garder en observation jusqu’au lendemain matin visiblement. Je lui demandais ce que j’avais exactement et s’il y aurait des séquelles. Il me répondit avec un sourire.
« Vous avez des bleus et une blessure superficielle au bras. Ne vous inquiétez pas, votre bébé va bien. Mais à l’avenir, faites attention quand vous descendez les escaliers, car la prochaine fois que vous ferez deux étages et traverserez une fenêtre, je ne suis pas sûr que votre bébé y survivra. »
Je restai immobile, totalement figée, le regardant avec des grands yeux. Je sentais mon visage se décomposer, et devenir livide alors que tout mon sang le quittait. Mais de quoi parlait-il ? Pourquoi parlait-il de bébé ? Je n’étais quand même pas … non c’était totalement impossible, j’avais pris mes précautions. Je ne pouvais pas l’être. Je n’arrivais même pas à me dire le mot dans mon esprit. Un bébé … j’étais donc … enceinte. Petit à petit, je me forçai à faire bonne figure face au médecin. Mon visage reprit de ses couleurs. Je plaquai un sourire sur mon visage. Sourire quoiqu’il arrive, ne pas laisser transparaitre vos faiblesses. Je ne voulais pas qu’il sache qu’il m’avait prise au dépourvu. Cette nouvelle venait de faire l’effet d’une bombe atomique dans ma vie. Je remerciai le médecin et lui demandait de me retirer cette perfusion. Jugeant sûrement qu’elle n’était en effet plus nécessaire, il me retira la seringue du bras et repartit avec, me laissant seule. Avant il me demanda si je voulais prévenir quelqu’un, mais je refusai. Restant ainsi seule dans cette insipide chambre d’hôpital, mes pensées filaient à la vitesse grand V. Mais ma décision était déjà prise. J’allais quitter New-York dès demain. Je demanderai à ma voisine de récupérer mes affaires et de me les donner. Je savais aussi où j’allais : Boston, ma ville natale, là où j’avais grandi, là où j’avais tout mes repères. Hors de question d’en parler à mes parents. Depuis que j’avais quitté sur un coup de tête la maison pour partir vivre à New-York avec Drake il y a 5 mois de cela, on avait presque coupé les points. Je savais que je les avais déçu. De plus, mon père, médecin de renommée et orgueilleux, n’accepterait pas que sa fille tombe enceinte à 22 ans d’un « inconnu » après avoir quitté l’école des Beaux-arts de Boston. Je prendrai une chambre d’hôtel le temps de trouver un appartement. Je savais à qui je pourrais demander de l’aide une fois là-bas : Sinead. On était voisine, et on a presque grandi ensemble. On a gardé contact malgré mon escapade à New-York. Elle saurait sûrement m’aider à trouver un logement et peut-être même un travail, le temps que je repasse le concours des Beaux-arts. De plus, elle était interne à l’hôpital. Elle pourrait m’aider pour cette histoire de grossesse et aussi à la garder secrète. Parce qu’il était hors de question que j’avorte, et je voulais que tout cela se passe bien. Je ferais peut-être adopter l’enfant à la naissance. J’espérais seulement que Drake ne chercherait pas à me retrouver. Tout cela maintenant décidé, je m’endormis presque paisiblement, rassurée de savoir que je savais quoi faire. Garder son sang froid, c’était comme ça qu’on arrivait à survivre.
•Thalie sourit tout le temps.
•Elle préfère qu'on l'appelle par son surnom : Lily.
•Elle adore le chocolat.
•Elle peut passer des heures à glander devant son ordi avec la télé allumée lorsqu'elle a bossé toute la semaine.
•Elle a tendance à rire pendant les films d'horreur.
•Elle est direct, et pour elle, le ridicule ne tue pas, bien au contraire !
•Elle est lunatique, impulsive et un peu enfantine sur les bords. Mais elle garde les pieds sur Terre.
•Elle peut déprimer d'un coup sans raison apparente et appeler une amie à 3h du mat'
•Elle tire la langue tout le temps.
•Elle écoute de la musique lorsqu'elle dessine, et est comme coupée du monde.
PSEUDO/PRENOM: Fantine
GROUPE: :
HabitantAVATAR: Mélanie Thierry
COMMENTAIRE(S): Magnifique forum
(hein Carlita la salope )