youbrat,men ♫

rorie grisélidis karlssen

un • quoi de neuf docteur ?

origines: islandaise du côté de ma mère, mais américaine du côté de mon père. même si j'ai toujours habité en grande-bretagne où j'ai habité jusqu'à mes douze ans, puis nous avons dû déménager aux états-unis à cause du travail de mon père. cela fait sept ans que j'habite aux états-unis (j'ai dix-huit ans) nationalité : américaine, mais je préfère dire que je suis britannique ou islandaise (où la plupart de ma famille habite). partir de londres a été comme un déchirement pour moi, je l'ai très mal vécu. c'est peut-être à cause de ça que je suis devenue boulimique. lieu & date de naissance: je suis née dans un petit hôpital londonnien, un quatorze septembre. emploi: je travaille le week-end dans un burger king. c'est ma mère qui a insisté pour que je fasse un petit boulot durant mes temps libre en parallèle du lycée.

deux • c'est grave docteur ?

dans le deuxième post.

trois • l'ordonnance

pseudo: weirdbrains
groupe: : patiente
avatar: dakota fanning
commentaires:

vingt-cinq décembre, à la maison.
« mmh maman. encore une fois, le repas est une véritable merveille. » J'aimais complimenter maman. Elle s'était tellement donnée du mal pour faire ce repas de famille, que je me devais de la soulager sur ses efforts. C'était la fin du repas de Noël, j'avais le ventre bien rempli. Je souriais, alors qu'en fin de compte je n'attendais qu'une seule chose : que les invités s'eclipsent pour que je puisse enfin être seule. Je ne me sentais pas bien, grosse, bouffie. Je devais maintenant trouver une excuse pour aller dans la salle de bain. J'avais besoin de... d'éliminer le repas. « je dois aller me laver les mains, maman. je reviens vite. » Les discutions des invités et les rires des enfants agitaient notre petite maison. Je jouais des coudes pour me frayer un chemin dans la foule. Mes parents avaient invité énormément de monde, comme chaque année : des amis, la famille, même ceux habitant en Islande étaient venus. Il était une heure du matin et je voyais qu'une grande partie des convives se dirigeaient vers mes parents pour les remercier de ce repas et qu'ensuite ils se dirigeaient vers la porte d'entrée. Profitant que mes parents soient occupés, j'allais dans la salle de bain. Bien sûr, là je n'ai pas besoin de relater ce qu'il s'est passé par la suite, non ? La tête au dessus de la cuvette, ce fut à au moment où j'entendis la poignée s'actionner que je compris que j'avais oublié - avec la précipitation - de fermer la porte à clef. J'étais prise sur le fait. « rorie ! mais qu'est-ce que tu fais ?! » qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je fais ! Il a d'autres questions brilliantes comme celle là, lui ?! Lui, c'était mon meilleur ami, mon seul ami à vrai dire depuis mon arrivée sur le sol Américain. La tête dans la cuvette. Je ne pouvais pas sortir une excuse bidon et quelle excuse pourrais-je trouver de toute manière ? Même si j'étais une menteuse professionnelle, j'étais trop tétanisée pour faire fonctionner mes méninges. Lui, toujours si souriant et rieur, était choqué, surpris. Il partit et claqua la porte derrière lui. Je me relevais pour le retenir, mais c'était déjà trop tard, il était presque à la hauteur de mes parents. Je ne pouvais plus rien faire. Quand il tourna son regard vers moi, je le fusillais du regard et je me dirigeais vers ma chambre.

après qu'elle soit internée à l'hôpital pour anorexie et boulimie depuis plusieurs semaines et qu'elle refuse de voir ses proches, elle reçoit un beau jour un drôle de papier par une des infirmière s'occupant d'elle ... : “Rorie. Je te fais parvenir ce billet car c'est notre unique moyen de communiquer puisque tu ne veux plus me voir -ni personne d'autres d'ailleurs-, mais j'ai besoin de te parler ou de t'écrire du moins. Je t'en prie, ne jettes pas ce papier avant de l'avoir lu entièrement, il faut que tu lises ce que j'ai à te dire, c'est très important pour moi. Il faut que je t'explique pourquoi je t'ai dénoncé à tes parents. Tu m'avais dit il y a plusieurs mois que tout allait s'arranger, que tu saurais te contrôler que tout allait mieux. Je t'ai cru, j'ai voulu te croire parce que j'avais confiance en toi et parce que je t'aime, Grisie. Mais justement j'aurai du comprendre et voir ta détresse. Je me rends compte que je n'ai pas été assez présent pour toi, je m'en veux atrocement si tu savais. En ce moment tu me manques tellement, que j’ai envie d’en crever tant ça fait mal... Ton Blaise qui ferait tout pour te voir.„