take a deep breath
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 352 is our date • LEWIS

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Wilson Pritchard

Wilson Pritchard


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MessageSujet: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptySam 22 Mai - 23:58

    Mettre fin à une réunion qui ne servait tout bonnement à rien, prendre le temps d’enlever sa cravate, d’entrouvrir sa chemise, de prendre un bon bol d’air avant de démarrer le moteur. Dans quelques minutes, il serait au Chandler Regional Hospital et comme chaque jeudi soir, c’était comme jouer à la roulette russe: soit ça passe, soit ça casse. Si Graham avait la mémoire des meilleurs jours, alors ils pourraient parler, de tout, de rien, de la jolie blonde qui les faisaient tout deux rougir, du futur, aussi. Car lorsque le vieille homme avait toute sa tête, il tenait absolument à dire à son petit fils ce qu’il avait sur le cœur, au cas où. Et puis, il y avait l’autre alternative, de plus en plus fréquente ces temps ci. Celle où Lewis arrêtait Will avant même qu’il n’ai franchit la porte 352, avant que deux personnes soient chamboulées. Il le supportait de moins en moins, mais faisait avec, faute de mieux. Alors dans ces cas là, il pouvait rester une heure à le regarder, de loin, ou bien aller se présenter, sous la forme qui lui passait par la tête, lui demandant de lui raconter des souvenirs que le vieillard empruntait parfois à d’autre que lui. Mais soyons réaliste, qu’il en ressorte le cœur en mille morceaux ou non, il ne pouvait faire autrement que de se présenter, toujours à la même heure, tout les jeudis. Roulant sans même vraiment réfléchir, Wilson n’avait qu’à faire les mêmes gestes manuels qu’à l’habitude. Tourner à droite, filer jusqu’au feux, prendre encore à droite, puis à gauche, et filer jusqu’à l’hôpital. Une place de parking plus tard, il faisait son entrée dans les locaux, n’ayant même plus besoin de s’arrêter quelques instants pour savoir quel chemin prendre: il restait inchangé. L’ascenseur, le bouton, la musique d’attente, des personnes qui parlent de choses et d’autres, choses qu’il n’écoute déjà plus.

    L’ouverture des portes découvrait toujours un couloir où les gens se croisaient sans se voir, d’un pas pressé. Il lui restait encore quelques mètres à faire, mais un détail retint son attention immédiatement. Il jeta un coup d’œil à sa montre: il avait dix minutes d’avance sur son pseudo horaire de visite, ce qui n’était pourtant pas une éternité mais… elle n’était pas là. Il avait beau avancer, encore, nulle part la silhouette singulière de la blonde ne se faisait reconnaître. Il y avait la réceptionniste, quelques visages connus, mais pas le sien. Et là… je ne sais pas, comme une espèce d’angoisse qui lui fit ralentir le pas. Ils avaient pris ce petit rituel, pourtant, sans vraiment le vouloir. Elle était là pour sa visite quotidienne, à l’attendre, et lui donner le verdict. Parce qu’elle l’avait de nombreuses fois ressortir au bout de quelques minutes le visage défait de ne pas avoir été reconnu, alors elle prenait les devants, pour ne plus voir ce visage. Et lui s’y était habitué, il savait comment réagir dans ces situations, seulement là… elle n’était pas là. Peut être malade, peut être sur une urgence, il n’en savait rien, mais il ne savait plus non plus quoi faire. Entrer, et prendre un risque, ou bien rester là, dans l’ombre du couloir, comme bien des fois. C’était insensé, on aurait dit un gosse à qui il faut tenir la main pour son premier jour de classe. Du moins c’était l’image qu’il se donnait à lui-même, et il la détestait. S’approchant alors d’un pas décidé, il commença à faire les quelques mètres qui le séparait de la porte 352, déjà entrouverte sur un homme, un livre à la main. « Graham ? » L’homme posa lentement son regard sur lui, alors qu’une main se posait dans son dos, le faisant se retourner. Finalement, elle était là…
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Lewis Abernathy
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MessageSujet: Re: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptyDim 23 Mai - 0:57

    « Lewis, laisse-le partir, c'est terminé... » La jeune interne était en train d'essayer de sauver un de ses patients qui était en pleine attaque. Elle venait de lui injecter la dose qu'il fallait et était en train de le choquer électriquement. « Recharge 400. » Son collègue interne la sermonna, elle l'interrompit. « RECHARGE 400 ! » Lewis posa les plaquettes sur le torse de son patient, son corps se souleva et retomba, inerte. Elle entama un massage cardiaque, l'autre interne soupira. « C'est fini Lewis, laisse le partir, on ne peut plus rien faire, il est parti. » La jeune femme anéantie, et épuisée ôta doucement ses mains. Elle baissa doucement sa tête, elle souffla. Puis, elle regarda l'horloge. « Heure du décès, 15H53. » La jeune femme sortit de la chambre, suivi par son interne. Ce dernier l'attrapa par le bras. « C'est de l'acharnement ce que tu fais Lewis, il faut accepter parfois, c'est tout. » Elle se retourna, émue aux larmes. Ces dernières étaient poussées par la fatigue, bien que la tristesse était totalement présente. « Cet homme... Il a une famille, il a deux petites filles, une femme qui l'aime, et qu'il aimait aussi. Il ne méritait pas ça, c'est tout. » Elle partit en direction de la salle de repos. C'était bien la première fois qu'elle était aussi émue à la perte d'un patient. Elle ne savait pas encore comment résister à ce genre d'émotion, comment ne pas la laisser vous envahir. Elle n'en avait tout simplement aucune idée. Malgré tout cela, elle se coucha sur un banc, et s'endormit presque instantanément. Interne, voilà un métier éreintant. Cela faisait environ vingt-six heures que la jeune femme n'avait pas trouver le sommeil. Quelques minutes à peine plus tard, son bipper qui sonnait la fit sursauter. Elle en tomba presque de son banc. Lewis se mit rapidement debout et sortit son bipper de sa poche. Elle était appelée au premier étage. Elle s'y rendit, tranquillement, rien ne pressait, apparemment, cela n'était pas une urgence pour une fois. La blondinette arriva à cet endroit, mais finalement, une infirmière se mit à lui dire qu'elle n'avait pas besoin d'elle. Lewis soupira, elle aurait pu continuer cette micro sieste.

    Elle regarda l'heure et vit au loin la chambre 352. Chambre qu'elle connaissait par cœur, y allant tous les jours. C'était la chambre de Graham, sûrement le seul patient avec qui elle s'était lié d'affection. Seulement, il n'y avait pas que lui. Il y avait aussi son petit fils, Wilson. La jeune femme n'attend presque que ça toute la semaine, de le voir arriver. L'heure de la visite quotidienne de la jeune interne à son patient préféré n'était pas encore totalement arrivée, mais qu'à cela ne tienne, elle n'avait rien à faire d'urgent, elle irai. Lewis poussa doucement la porte et vit le vieil homme sur son lit, affichant un sourire, elle le lui rendit.
    « Docteur, mon petit-fils vient-il aujourd'hui ? » Le sourire de la jeune femme s'élargit d'un coup. Elle était tellement heureuse lorsqu'il lui disait de telles choses. Elle était heureuse de penser au visage de Wilson lorsqu'il découvrirait qu'aujourd'hui, c'était bon. Alors, en l'attendant, ils s'occupèrent. Le vieil homme décida de lire un peu aujourd'hui, Lewis resta à ses côtés. Quelques minutes plus tard, elle entendit la porte s'ouvrir. Elle leva la tête et vit Wil, à qui elle sourit, alors que Graham était toujours plongé dans son livre. La blondinette regarda le jeune homme avec un air confiant, comme pour lui faire comprendre que tout irait bien aujourd'hui. L'interne baisse le regard et frotta doucement l'épaule de son patient en se penchant vers lui. « Regardez, il est arrivé. »
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Wilson Pritchard

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MessageSujet: Re: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptyLun 24 Mai - 22:35

    La peur s’était faite sentir, oui, clairement. Alors qu’il n’avait pas eu l’aval de la jeune blonde pour rentrer dans la chambre de son grand père, Will avait eu le sentiment que quelque chose n’irait pas. Mais alors que son regard avait croisé le sien, il avait été immédiatement rassuré. Il s’approcha d’eux, enlevant sa veste pour la déposer sur un fauteuil, alors qu’un sourire apparaissait sur son visage. « Comment ça va aujourd’hui ? » Graham le regarda d’un air grave, et malicieux à la fois. « Fiston, tu es bien gentil, mais je n’ai même pas eu le temps de finir mon chapitre. Offre dont un café au docteur Abernathy le temps que je finisse, elle en a bien besoin. » Ni une ni deux, il rechaussa ses lunettes sur son nez, et se replongea dans son livre, bien que celui-ci ne soit pas vraiment ce qui le passionnait le plus. Sachant qu’aujourd’hui, Wilson aurait du temps avec lui… il n’allait pas le contrarier, et puis si elle en avait tant besoin que ça ! Tournant la tête vers Lewis avec un grand sourire amusé aux lèvres, il haussa très légèrement les épaules. « Le sage a parlé. La machine à café est toujours au bout du couloir, depuis la semaine dernière ?!… on revient vite. » « Faites donc ! » Laissant la jeune femme passer devant, il se dirigea avec elle vers ladite machine à café, dans lequel il inséra les pièces nécessaires, se tournant alors vers elle, un sourire sincère aux lèvres. « Je le retrouve bien là, et rien que pour ça, ça en vaut la peine… alors merci, Lewis. Je sais qu’il est parfois invivable lorsqu’il n’est plus lui-même. » La machine émit un bip significatif, et Will pu offrir comme promis son café au jeune docteur. Saisissant le sien au passage, il n’attendit pas que celui ce refroidisse pour en boire la première gorgée. Brûlante, elle lui vivifiait la gorge et l’esprit. Mauvaise habitude qui lui rappelait son enfance, que voulez vous.

    S’appuyant contre le mur, il resta là, à regarder la jolie blonde en face de lui, l’esprit léger. Aujourd’hui, il n’avait pas de quoi s’en faire: il aurait du temps pour Graham, et pour elle. Le plus important se trouvait là, point. Portant encore une fois son gobelet à sa bouche, il savoura quelques instants la gorgée, avant de l’oublier totalement au profit de Lewis. « Alors… comment vas-tu ? » Question banal, mais hors de limite pour un membre de la famille et un médecin. Tant pis, il avait pris l’habitude, il n’en avait plus rien à faire. A vrai dire, il n’en avait jamais rien eu à faire. Qu’on lui dise quoi que ce soit, lui s’en fichait, il ne faisait pas parti de ce monde. Elle, en revanche… peut être un jour lui dirait elle qu’ils allaient devoir arrêter tout ça, même si ce ça n’était pas grand-chose, par pur conscience professionnel. Mais en attendant, il prenait, encore une fois, le temps d’un café, avec elle.
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Lewis Abernathy
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MessageSujet: Re: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptyDim 30 Mai - 12:04

    Lewis observa Wilson se glisser auprès de son grand-père qui était toujours autant plongé dans son livre. Ce dernier se mit alors à dire qu'il voulait le finir et que ainsi, son petit-fils ferait mieux d'aller offrir un café à la jeune interne. Cela fit sourire Lewis, et elle regarda le jeune homme d'un air interrogateur, il acquiesça, et ils partirent tous les deux dans le couloir. En fermant la porte de la chambre 352, elle jeta un dernier regard dans celle-ci, le patient la regardait par dessus ses lunettes, elle sourit puis ferma la porte une bonne fois pour toute. Tous deux allèrent vers la machine à café qui se situait au fond du couloir. « Je le retrouve bien là, et rien que pour ça, ça en vaut la peine… alors merci, Lewis. Je sais qu’il est parfois invivable lorsqu’il n’est plus lui-même. » Elle sourit et enfouit ses mains dans les poches de sa blouse. « Tu n'as pas à me remercier Wil, c'est mon travail. » En fait, cela ne relevait plus du professionnel, mais du personnel. Cette histoire comptait maintenant pour Lewis plus que pour un autre interne. « Et puis tu sais, je préfère te voir souriant comme ça que déprimé, ça t'arrive aussi. Donc tout ça vaut le coup. » Lewis hôcha doucement la tête. Elle pensait souvent à toute cette histoire. Si ses supérieurs connaissaient la vérité sur les liens qu'elle entretient avec cette famille, elle se ferait sacrément remonter les bretelles. Entretenir une relation pareil avec des patients n'était vraiment pas recommandé. Elle prit le gobelet que lui tendait Wilson et le remercia. Elle en bu une gorgée, cela lui brûla légèrement la langue, puis la gorge.

    « Alors... Comment vas-tu ? » Lewis repensa à la matinée affreuse qu'elle avait eu. Elle se mit en face de Wilson, qui lui était appuyé sur le mur, juste à côté de la machine à café. Elle baissa doucement la tête et lui répondit. « J'ai eu une matinée terrible. J'ai perdu un patient, il... il est mort alors que j'étais en train de le ré-animer. » Elle releva la tête et remit derrière son oreille droite une mèche qui était en train de tomber devant ses yeux. « Tu te rends compte ? Il avait une femme, des enfants... Et il est mort aujourd'hui. » Lewis a toujours eu beaucoup de mal à faire face à la mort. Bizarre pour un docteur, car ce ne serait sûrement pas le seul décès auquel elle assistera. Surtout que ce matin, ses nerfs avaient complètement lâchés, mais ça, elle préférait ce le garder pour elle-même. « Mais à part ça, moi, je vais bien. » Un timide sourire vint se loger au coin de ses lèvres. Elle but un peu de son café. « Et toi, comment ça va ? »
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Wilson Pritchard

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MessageSujet: Re: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptyDim 30 Mai - 21:54

    Le fait est qu’elle était constamment confrontée à ce genre de choses. Les gens malades, les morts, les larmes, tout ça faisait parti de son quotidien. Chaque métier contient son lot de mauvais côté, et du point de vue de Wilson, c’était ceux du médecin. Malgré tout, il admirait le courage dont elle pouvait faire preuve, ne jamais lâcher, toujours se battre en pensant à ceux qu’il y avait derrière. Alors oui, il avait eu mal pour lorsqu’elle lui annonça qu’elle avait perdu un patient. Tout en s’imaginant qu’il aurait tout aussi bien pu s’agir de son grand père, ou bine même de sa propre personne, il se dit que de nombreuses vies avaient été bouleversée par tout ça. Les médecins qui s’étaient occupés de ses parents après leur accident avaient ils été aussi consciencieux, avaient il pensés à l’enfant qu’ils laissaient derrière eux, pensaient ils aux conséquences ?… Le moment n’était pas à la réflexion personnelle, il posa une main sur le bras de la jeune femme, tentant un faible sourire réconfortant « Je suis désolé Lewis… mais je sais que tu as fait de ton mieux. Comme toujours. » Elle ne pouvait pas sauver tout les patients qui passaient devant elle, même le meilleur médecin du monde n’en était assurément pas capable. Mais une chose dont Will était sure, c’était qu’elle avait tout tenté pour que cette famille subisse le moins de dégâts possible. Et pour ne rien avoir à regretter par la suite.

    « Et toi, comment ça va ? » il était entrain de porter son gobelet à ses lèvres, mais l’écarta quelques secondes pour lui répondre. « Bien. » il bu la gorgée qu’elle lui avait volée, avant de reprendre d’un ton las « une réunion qui ne servait strictement à rien avec des vautours impitoyables qui préfèrent laisser couler une boite plutôt que d’y laisser quelques plumes. Autant dire, laisser mourir les salariés, plutôt que de se mouiller ! Alors tu vois, au final, toi et moi, en quelques sortes même combat… on ne lâche pas prise, un point c’est tout ! » il lui adressa un sourire sincère. Parce qu’il l’était, avec elle, parce qu’il ne pouvait pas mentir, parce qu’elle avait su voir la seule part de fragilité qui lui restait encore. Et qu’elle ne s’en était jamais servie contre lui, alors qu’il consentait à la laisser approcher, encore et toujours, sans peur d’avoir mal. Parce que s’il fallait avoir mal à un moment donné… non, il ne pensait pas que ce serait volontaire, alors. Regardant quelques secondes sur la droite une jeune femme passe en trombe en direction de l’ascenseur, il jugea décidemment que c’était un monde de fous. Mais qu’il l’aimait bien, ce monde. « Dis moi, tu fais quelques choses, ce soir ? J’ai reçu des papiers pour le renouvellement de garde de Graham, et j’aurais aimé… qu’on en parle. » reposant son regard sur elle alors qu’une nouvelle fois il portait son gobelet à ses lèvres, il savait sa proposition dérobée. Bien entendu, il aurait pu tout simplement lire, remplir et signer les papiers, mais… non, il avait envie de la voir. Encore, et toujours.
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Lewis Abernathy
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MessageSujet: Re: 352 is our date • LEWIS   352 is our date • LEWIS EmptyLun 31 Mai - 11:29

    Il est vrai que le métier de médecin n'est pas des plus faciles. C'est difficile psychologiquement, mais il ne faut aussi pas oublier que physiquement, c'est aussi dur. Il faut tenir le coup, être dynamique. Tous les jours, son bipper ne cesse de sonner, pour des interventions, pour de graves opérations qui nécessitent beaucoup d'internes, ou encore lorsqu'un horrible accident comme un incendie vient de se produire, cela peut se produire quand elle dort, quand elle est aux toilettes, quand elle mange, tout le temps. Sans parler des appels en urgence alors qu'elle est tranquillement posée chez elle. Du coup, elle doit monter dans sa voiture et foncer à l'hôpital. Ce n'est pas vraiment une vie des plus stables mais qu'est ce qu'elle l'aime cette vie.

    Lewis écouta attentivement Wilson parler. Sa vie était un peu la même, le même combat en quelque sorte. Ils avaient l'air d'avoir un sacré point commun, l'ambition, toujours vouloir plus et ne jamais rien lâcher. Voilà la devise de la jeune femme, et ça marche, elle avance. Le jeune homme tourna la tête vers l'ascenseur, une jeune femme tout en blanc venait de passer à toute vitesse. Elle avait eu le temps de voir qui c'était, une interne du même service qu'elle. Lewis fronça les sourcils et sortit son bipper de sa poche. Et bien non, on ne l'avait pas appelé, tant mieux, elle fut soulagée.
    « Dis moi, tu fais quelques choses, ce soir ? J’ai reçu des papiers pour le renouvellement de garde de Graham, et j’aurais aimé… qu’on on parle. » La jolie blondinette fut tout de suite enchantée par cette proposition. Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Elle adorait sortir avec Wilson, il commençait toujours à parler de choses professionnelles, puis dérivent à chaque fois vers des choses beaucoup plus personnelles. Mais elle tâcha de cacher son sourire afin d'afficher un air beaucoup plus professionnel, après tout, elle était le médecin en charge de son grand-père. Elle finit son café, jeta son gobelet et se colla au mur à côté de Wilson, elle se tourna vers lui et lui répondit. « Avec plaisir. Ces papiers demandent la plus grande attention possible. » La jeune femme sourit légèrement. Wilson était très agréable à vrai dire, sur tous les points de vue, alors pourquoi refuser de le voir en dehors de l'hôpital ? Son visage était enjoué, et bizarrement, rien que cette petite demande de sa part venait de lui remonté le moral. Elle commençait à oublier cette journée plutôt horrible. Alors, elle lui demanda. « On se retrouve où ? » Et non, Lewis ne connaît pas l'art de cacher ses émotions.
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